La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis DEvans (Épisode N°1521)
Alexsoumis au Château (Nouvelle histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE)
Chapitre 1 : Première rencontre avec Monsieur le Marquis dEvans.
Trois jours que jétais là, seul, dans cette propriété familiale chargée de souvenirs heureux, comme Marcel Proust ! Sauf quen ce qui me concerne il ne sagissait pas dune madeleine, mais des succulents pâtés aux pommes qui restaient encore dans ma mémoire. Oui, des souvenirs denfance avec mes parents, mes grands-parents, mon oncle et ma tante, les cousins et cousines et aussi Charles, Louise et leurs s eux aussi considérés comme de la famille. Charles exploitait le vignoble du domaine, que mon grand-père paternel avait acheté après-guerre. Depuis deux ans, je nétais pas revenu ici, en ces terres beaujolaises, dans cette bastide cossue en pierre de taille, richement meublée et décorée, entourée de vignes, de terres agricoles, et de bois. Un domaine dune vingtaine dhectares sur les coteaux dominant le val de Saône. Deux ans, il mavait fallu deux ans pour être là, après ce deuil brutal, après la disparition de mes parents, lors dun accident de la route, alors quils se rendaient ici. Les jours heureux avaient subitement disparu, pour faire place au désarroi, à la douleur et au chagrin.
Ce matin, sur la terrasse dallée de pierres blanches, côté sud, je prenais mon expresso confortablement assis dans un transat, je regardais le ciel dun bleu parfait, à peine encombré de nuages sur lhorizon. Jécoutais le silence, parfois interrompu par le moteur dun tracteur. Je me remémorais aussi ces grands repas que nous faisions ici tous ensemble en famille, jentendais encore mon grand-père nous maudire, nous ses petits-s turbulents, nous chamaillant ou jouant près de lui. Je voyais encore ma mère assise sous le gros platane, coiffer et tresser ses longs cheveux, il me semblait entendre rire mon père chahutant avec son frère et je me souvenais de ma grand-mère haussant les épaules et dire des « oh mon Dieu ! » puis sourire et sen aller dun pas lent pour retrouver Louise en cuisine.
Louise, la soixantaine aujourdhui, était douce et chaleureuse. Elle était aux petits soins depuis mon arrivée ici. Elle me préparait mes repas avec attention et bienveillance. Elle soccupait du ménage et me lançait des « Monsieur Alexandre » à tout bout de champ. Combien de fois, lui avais-je dit de mappeler tout simplement Alex ? Non
pour Louise, comme pour Charles dailleurs, jétais « Monsieur Alexandre » point final. Ce couple me vouait une admiration sans fin depuis que la succession avait été réglée. Seul héritier du domaine après la disparition de mes parents, (mon oncle ayant hérité dun luxueux appartement sur lile Saint Louis, à Paris) javais laissé à Charles et Louise, par acte notarié, la jouissance de la maison quils occupaient sur le domaine jusquà leur mort. Depuis lors, jétais pour eux, une sorte de messie, de bienfaiteur, de rédempteur, alors quils mont vu naître.
Après une heure au soleil sur cette terrasse, je décidais de regagner le village à pied, histoire de me dégourdir les jambes. Une bonne demi-heure de marche pour rejoindre la boulangerie et acheter le pain commandé la veille par Louise. Combien de fois avais-je pris cette route que je trouvais interminable lorsque jétais ? Je connaissais chaque croisement, chaque lieudit, je savais quaprès un certain virage je trouverai la maison dEdith et Pierre, des amis à mes parents. Au bout de la longue ligne droite, après lintersection allant à la source, se dessinerait le clocher du village. Je me sentais bien ce matin, lair était léger, la boulangère « la grosse Vidal » comme disait mon grand-père, toujours plein daffection pour cette femme acariâtre et antipathique, était toujours derrière son comptoir. Mais on pouvait lui reprocher quoi que ce soit sauf la grande et exceptionnelle qualité du pain, lexcusant de tout, du pain réalisé à la pâte surtout pas industrielle et cuit encore au four à bois. Rien navait changé ici, je me remémorais là encore des souvenirs denfance.
- Oh Alex, tu es de retour, ça me fait plaisir de te revoir
- Salut Fabien, oui je suis là pour quelques jours.
- Tu as deux minutes, je toffre un verre chez René.
René tenait le seul bistrot du village, un vieil homme aimable et commerçant dans lâme qui devait avoir maintenant près de quatre-vingt ans. Il était sourd, ne se déplaçait plus guère, nous devions passer commande au bar, surtout ne jamais prendre de bière et encore moins un coca-cola, car ces deux breuvages stockés ici depuis laprès-guerre, étaient simplement imbuvables ! Fabien et moi, installés face à face, sirotions nos deux cafés et nous nous remémorions nos souvenirs denfance et de jeunesse, puis nous nous enquérions de nos vies actuelles. Fabien avait repris lexploitation viticole de son père maintenant en retraite. Je lui expliquais quaprès des études supérieures de commerce faites à Paris, javais entrepris une formation dnologie et de vinification à Bordeaux. Je linformais de mes intentions de revenir minstaller au domaine familial pour travailler la vigne et le vin, puisque Charles allait lui aussi prendre sa retraite après la vendange de cette année. Fabien me complimentait et semblait très heureux de me voir revenir au pays.
Jusquici, je navais pas remarqué ces deux hommes face à moi, lun assis, lautre se tenant debout, près de lui, immobile, tête basse, les bras croisés dans le dos. Celui assis me dévisageait, son regard vif et clair scrutait chacun de mes faits et gestes, alors que celui debout restait figé dans une posture dasservissement et dhumilité sincère, semblant calme et ravi dêtre ici, ainsi.
- Tu sais qui sont ces deux personnes, Fabien ?
Au niveau discrétion, Fabien pouvait faire beaucoup mieux
Il venait de se retourner avec rapidité vers ces deux Messieurs, sitôt ma question posée et il me répondait dune voix assez forte et visiblement il ne sen rendait même pas compte.
- Oui Alex, je reconnais Monsieur le Marquis dEvans, celui assis, lautre pfff !
Il me faisait une grimace en haussant les épaules
sans doute un de ses
heu
comment dire
appelons ça
un de ses serviteurs !
- Monsieur le Marquis de ?
- Monsieur le Marquis dEvans, issue dune noble, illustre et prestigieuse Famille installée depuis des siècles dans le village voisin.
- Cest drôle, jai grandi ici et je nai jamais entendu parler de cette famille !
- Oh Alex, les Evans sont des gens très discrets, on ne sait pas grand-chose deux
daprès ce quon dit, les Evans sont très riches. Le Marquis dEvans détient un très vaste Domaine foncier de plusieurs centaines dhectares, des forêts, des étangs, des vignes aussi, bien entendu. La Famille Evans possédait après la Grande Guerre la moitié du village voisin, des maisons et des terrains. Le Marquis serait, parait-il une des plus grosses fortunes de France, et serait le PDG dune holding multinationale. Il possède aussi un immense Château dans lequel il vit... Il parait que dans ce Château ultra-sécurisé, cest le grand luxe, genre les poignées de portes en or ! Enfin, cest ce qui se dit !
Un jour, jai gouté leur vin, il est vraiment excellent ! On dit aussi que
Fabien était interrompu par une main se posant sur son épaule, celle de Monsieur le Marquis quil navait pas vu sapprocher.
- On dit beaucoup trop de choses sur Moi et Mon Domaine, jeune homme. Ne vous aventurez pas dans ces rumeurs et ces commérages ! La richesse attire la convoitise et la jalousie, mais celles-ci ne sont pas de bonnes compagnies
La voix était posée et calme, le regard tranquille mais sévère, une stature qui impressionnait
Fabien baissait les yeux tel un venant de se faire sermonner. Monsieur le Marquis reprenait :
- Quant à vous
Alex si jai bien entendu, sans vouloir entendre
si vous avez besoin de conseils juridiques, économiques, viticoles, voire financiers, que sais-je encore
, sachez que vous pouvez mappeler pour convenir dun rendez-vous. Je saurai vous aider, japprécie les jeunes qui, comme vous, entreprennent ! Lavenir économique doit être perpétué par la jeunesse telle que vous ! Et la prospérité de la région beaujolaise mimporte beaucoup
- Merci Monsieur le Marquis ! disais-je dun air embarrassé mais sincèrement respectueux.
Le Marquis dEvans me glissait une carte de visite que je mempressais de mettre dans mon portefeuille. Puis, dun pas distingué et lent, il se dirigeait vers la porte de sortie après avoir réglé sa consommation, laissant un gros pourboire avec un billet de 100 euros déposé sur le bar. René voulait lui rendre la monnaie, mais le Châtelain lui fit comprendre dun simple geste quil pouvait garder ladite monnaie. Ensuite dun seul claquement de doigts, Monsieur le Marquis sortait de limmobilité parfaite celui qui laccompagnait. Ce dernier se précipitait pour lui ouvrir la porte. Tous deux repartaient dans une voiture sportive, une jaguar dernier cri
Sur la route du retour, je ne pouvais mempêcher de penser à cette rencontre inattendue. Le Marquis dEvans dabord, un homme altier, ayant sans doute une personnalité dotée dun prestige, dune aura et dun pouvoir de séduction exceptionnel, dun charisme visiblement hors norme. Ce qui mavait impressionné le plus était ses yeux bleus clairs, avec un regard changeant, tantôt pénétrant et perçant, voire hypnotique, tantôt dédaigneux, tantôt flamboyant, tantôt bienveillant. Et puis, il y avait cet homme qui était resté silencieux, impassible, comme inanimé ou pétrifié, obéissant seulement à ce claquement de doigts. Il semblait parfaitement soumis et heureux de lêtre. Je me surpris même à lenvier ! Depuis toujours je ressentais intimement ce besoin de discipline, dhumilité et de résignation
Cette rencontre venait de réveiller intérieurement tout cela et à vitesse grand V, car je me surpris à être émoustillé au niveau de mon bas-ventre et bien malgré moi.
Laprès-midi, je partais à Villefranche sur Saône, chez un caviste réputé pour y acheter une bouteille de beaujolais vinifié et élevé au Château dEvans. Je voulais gouter ce vin que Fabien mavait dit délicieux. Le caviste men faisait léloge, me donnait quelques conseils pour la dégustation, me disait que le Marquis dEvans avait recruté, depuis une dizaine dannées maintenant, un vinificateur hors pair qui savait mettre en évidence des arômes subtiles, mêlant sucrosité, acidité et tanins pour obtenir de merveilleuses sensations veloutées en bouche.
- Vous ne serez pas déçu, jeune homme ! Le prix était assez conséquent, onéreux mais la grande qualité se paie
Dans la voiture me ramenant à la bastide, jétais à la fois fébrile et excité, une excitation psychique autant que sexuelle, et ce pour au moins deux raisons. La première, je venais de décider de faire un crochet par le village voisin pour essayer dentrcevoir le Château du Marquis dEvans. La seconde raison, jétais déterminé à rencontrer de nouveau Monsieur le Marquis sous un prétexte pour le moins fallacieux : Lui demander de me faire rencontrer celui qui vinifiait son vin ! Ce nétait pas tant cet homme que je voulais voir mais bien le Marquis dEvans, il mavait tellement impressionné ce matin même ! Lidée de me retrouver face à Lui, étrangement me faisait
bander ! Oui je lavoue platement, oui bander et même terriblement. Mon sexe était dur et ferme à en déformer mon pantalon de toile.
La pancarte annonçant le Château était pour le moins discrète. La propriété jouxtait le chemin départemental, mais de hauts murs en pierre empêchaient toute vue sur limmense Domaine. Lentrée se faisait par une allée privée assez longue, bordée de hauts et majestueux marronniers plus que centenaires, avec tout au bout un immense portail métallique fermé, portail composé de deux grilles richement ouvragées. Impossible donc de mengager sur ce chemin, impossible de jeter un il discret sur le Château, je regagnais, quelque peu déçu, mon chez moi ! Sitôt arrivé, je plaçais cette bouteille à bonne température dans ma cave à vin et montais directement dans ma chambre. Là, je me mettais nu, mallongeais sur le lit et je me masturbais énergiquement pour faire baisser la tension dans mon membre toujours à son apogée. Il métait bien difficile de reprendre mes esprits après cette jouissance. Je restais de longues minutes encore couché sur le dos, la tête bien callée dans deux gros oreillers, mon abdomen arrosé de ma semence. Jétais terriblement bien, lascif comme on peut lêtre après lextase ! Néanmoins je minterrogeais sur les raisons de cette excitation. Pourquoi en étais-je arrivé là, à me branler, à jouir comme un fou, à éjaculer comme un âne et rut ? Pour lheure, je ne trouvais aucune explication à me donner. Mais ce que je savais cest que ma rencontre avec le Noble ne mavait pas laissé indifférent !
(A suivre...)
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